Le mariage est une étape importante de la vie d’un être humain. C’est l’engagement pris vers une vie à deux pour une durée indéterminée. Mais qui dit pour la vie, dit risques. Alors pour ne pas avoir de déconvenues, voici 100 questions proposées par la Youtubeuse Zia à poser et à creuser avant de vous engager (vidéo) !
Se connaître et connaître l’autre
Nombreux et nombreuses sont ceux qui s’engagent dans un mariage la tête baissée. Le jugement est basé sur une impression extérieure de l’autre. Sauf que le mariage, c’est tout sauf un aspect extérieur. Au contraire, c’est très profond, car il s’agit d’un contrat. Celui de vivre et évoluer auprès d’une âme, un caractère, une personnalité, des défauts, des vices… Si toutes ces choses ne sont pas prises en compte, alors l’échec du mariage est à prévoir.
Sans compter que pour les personnes croyantes, la foi religieuse est un critère de sélection réel. Un guide qui permet de savoir quelle question poser, et quelle réponse attendre sur la base de preuves. En effet, la foi d’une personne ne se juge pas sur la base de mots, mais sur la base d’un raisonnement et d’actions concrètes. Les faits parlent plus que les mots, élément essentiel à retenir.
C’est pourquoi, il est fondamental de poser des questions pour chercher à bien cerner l’autre, et voir si cette personne peut aller avec nous là où nous souhaitons aller dans la vie. Ce qui implique de savoir ce que vous attendez dans la vie. Car en fonction de ce qui est important pour vous, vous aurez la capacité de discerner la pertinence des réponses de l’autre. C’est une sorte d’entretien d’embauche, où les deux personnes sont à la fois candidat et recruteur.
100 questions pour bien connaître l’autre (vidéo)
Il est important de souligner que toutes les questions proposées par la Youtubeuse Zia ne sont pas à poser toutes d’un coup, à la manière d’un interrogatoire. Ce sont des questions qui doivent être posées au cours des conversations dont la finalité est d’apprendre à se connaître. Le mariage est un contrat, et non une plaisanterie.
Qui est la Youtubeuse Zia ?
De son vrai prénom, Rahma, cette Youtubeuse est mentor d’anglais. Zia est d’ailleurs le nom de la méthode d’enseignement de l’anglais qu’elle a construit. Parfaitement bilingue français/anglais, la méthode Zia permet d’apprendre la langue de manière révolutionnaire et en 3 mois seulement. Du côté Youtube, sur sa chaîne Zia on trouve des vidéos conseils concernant les domaines de la productivité et du développement personnel.
En tout cas, pour en revenir à nos moutons, nous vous invitons fortement à visionner et partager sa vidéo (et notre article, deux en un). Les questions qu’elle propose sont réellement utiles pour guider celles qui ne connaîtraient pas forcément les éléments à analyser lorsqu’on parle mariage.
Chaque famille a ses petites habitudes. Pour la nôtre, c’est le déjeuner du dimanche chez mes parents, une fois par mois. Nous nous retrouvons, mon mari et moi, mes sœurs, mes beaux-frères et leurs enfants. Sauf qu’aujourd’hui, la table n’est pas au complet, ma sœur Salma est venue seule…
J’avais bien senti qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Entre moi et mes sœurs, on ne peut presque rien se cacher. On sait très bien deviner lorsque l’une d’entre nous rencontre un souci. C’était le cas cette fois pour Salma…
J’attendais avec impatience le moment de ranger la table (non par amour pour la vaisselle, loin de là !) mais je voulais lui parler dans la cuisine sans attirer l’attention des autres. Apparemment, je n’étais pas la seule à avoir eu cette idée. On s’est levé toutes les quatre pour débarrasser, sous le regard surpris de notre maman, face à notre à vitalité à inhabituelle en cette journée du dimanche !
Il faut dire que, malgré les occupations de chacun, c’est vraiment exceptionnel qu’un membre s’absente à ce déjeuner mensuel. On aime se retrouver, goûter aux délices de maman, et profiter du grand jardin pour laisser les enfants jouer sans craindre de déranger les voisins ! Mais ce jour-là, Ismaïl était absent, et ce n’était pas à cause d’un déplacement professionnel. Les choses ne vont pas super bien dans leur couple …
On nous appelait sans cesse, depuis le salon. Le Tiramisu se fait attendre et les enfants commencent à se disputer pour avoir la plus grande part. On était obligé de les rejoindre. Dans ma tête résonnaient les mots de Salma : « Nous ne sommes plus heureux ensemble », « On se dispute quasiment tout le temps » « Je suis épuisée ! » … Apparemment, tout cela n’est pas très récent. Et nous qui pensions qu’ils vivaient le grand amour !
Je me rappelle de ce jour. Salma avait un meeting professionnel et une fois rentrée à la maison, elle avait un large sourire. Elle nous avait dit d’un ton sûr, j’ai rencontré ma moitié … Un mois après, ils étaient fiancés, et l’année qui a suivi, ils s’étaient mariés.
Salma est la plus rêveuse de nous toutes. Adolescente, elle nous assurait qu’elle attendrait le coup de foudre pour choisir la personne avec qui elle passera sa vie. Elle a grandi, mais n’a jamais renoncé à son rêve… Moi, j’ai toujours été du côté de la raison, y compris pour mon mariage. C’était du classique, mais ça ne nous empêche pas de vivre heureux… (pour le moment en tout cas !)
J’ai toujours été convaincue que pour vivre ensemble, le plus important est d’être d’accord sur certains points essentiels (religion, principes, priorités…). Car l’amour se tisse par la suite, au fil du temps… Il prend la forme de l’acceptation des défauts de l’autre avant même d’apprécier ses qualités… Il nous permet de se coucher serein le soir, de se sentir béni de la présence de l’autre dans notre vie… C’est ça l’amour pour moi, c’est compter sur l’autre, sans être déçue. C’est se sentir valorisé, respecté et aimé…
Je pense qu’on ne peut pas parier sur la réussite d’un mariage (qu’il soit de raison ou d’amour). Ça reste dans le domaine de l’inconnu. Mais je me dis qu’au moins en prenant la décision sur la base de critères raisonnables, on évite de trop s’emporter sentimentalement et de se retrouver un jour avec une personne qu’on a du mal à reconnaître. Non pas parce qu’elle a changé, mais parce qu’on n’a pas pris le temps de la voir de façon objective.
J’espère sincèrement que ce que vit ma sœur n’est que de passage, et qu’ils retrouveront vite leur complicité et l’harmonie dans leur couple. Car ce qui compte en réalité, n’est pas le sentiment de joie lors de la première rencontre, mais la persistance de ce même sentiment à chaque fois qu’on rencontre les yeux de l’autre, pour le restant de notre vie …
Le mariage est un tournant primordial dans la vie des musulmans. Sauf qu’à l’approche du mariage, un tas de questions se posent ! Avec ou sans musique ? Mixte ou non-mixte ? Les clichés concernant le mariage religieux ont la peau dure. Et si notre religion était tellement parfaite qu’elle exige, que ce jour soit festif ? Vous n’y croyez pas ? Voici la preuve en hadith et en paroles, tirés du livre de Amr Abd al-Mun3im Salim intitulé « Les règles du mariage »
L’obligation d’annoncer le mariage
On pourrait facilement penser qu’un mariage religieux doit être très discret. Qu’il ne doit pas être remarqué, ou même qu’il est mieux de faire très simple. Si le simple et le discret ne sont aucunement blâmables, notons que le mariage religieux ne doit pas rester secret non plus. L’usage du tambourin (bendir, duff) est très recommandé pour proclamer et annoncer le mariage. Tel était l’usage de nos pieux prédécesseurs (qu’Allah les agrée). Et tel était l’ordre du Prophète saws.
Deux hadiths à ce sujet :
Le hadith de la mère des croyants, Aïsha (radia Allahou 3anha) : Elle a accompagné, lors des noces, une femme qui a épousé un homme des Ansar. Le Prophète saws a fait cette remarque : « Aïsha, n’y avait-il pas de divertissement avec vous ? Certes, les Ansar aiment le divertissement » Rapporté par Al-Bukhari.
Le hadith de Quraza Ibn Ka’b et d’Abu Mas3ud (radia Allahou 3anhom) : Amir Ibn Sa3d Al-Bajali a dit : « J’ai rendu visite à Quraza Ibn Ka’b, Abu Mas3ud et un troisième homme. J’ai trouvé des petites filles jouant du tambourin et chantant. J’ai dit : « Vous acceptez cela alors que vous êtes les compagnons du Prophète saws ? » Ils ont répondu : « Il a permis de chanter lors de la célébration des mariages, et de pleurer les morts sans lamentation » » Rapporté par Al-Hakim, et Al-Bayhaqi.
On constate à travers ces hadiths que le divertissement, les chants et l’usage du bendir n’ont rien de haram. L’Islam nous permet de célébrer cette merveilleuse chose qu’est le mariage, d’une façon digne. Tout en se réjouissant, et en se divertissant.
Le repas de noce
Quand organiser le repas de noce ?
Cette sunna recommandée est organisée par le mari après la nuit de noces. Selon le hadith d’Anas Ibn Malik (radia Allahou 3anho) : « Après la consommation de son mariage avec l’une de ses épouses, le Prophète saws m’a envoyé inviter des hommes au repas » Rapporté par Al-Bukhari.
Combien de temps durent les noces ?
Les noces durent trois jours, car Anas Ibn Malik (radia Allahou 3anho) a dit : « Le Prophète saws a épousé Safiyya (ndlr, esclave copte) avec son affranchissement comme dot. Aussi, il a organisé les noces pendant trois jours » Rapporté par Abu Ya’la.
On note que tout comme pour l’aïd, les festivités peuvent s’étaler sur 3 jours. C’est la sunna de faire durer ce moment convivial. Notre religion nous encourage à marquer le coup, dans la mesure du possible. Et non pas à expédier l’évènement comme une simple modalité. Évidemment, chaque couple dispose de moyens financiers différents.
Les chants durant le mariage
Il est recommandé aux femmes de chanter entre elles lors des mariages. Afin qu’elles puissent passer un bon moment entre elles, en s’amusant. Voici deux hadiths qui prouvent que l’on peut chanter tout en jouant du tambourin (bendir, duff) :
Le hadith d’al-Rubayyi Bint Mu3awwidh (radia Allahou 3anha): Le Prophète saws m’a rendu visite lors de mes noces. Il s’est assis sur mes coussins comme tu le fais à l’instant. Quelques jeunes filles de ma famille se sont misent à jouer du tambourin et à faire l’éloge de mes parents tués lors de la bataille de Badr. Quand l’une a dit : « Et parmi nous se trouve un Prophète qui sait ce qu’il y aura demain ». Le Prophète est intervenu en disant : « Laisse cela et reprends ce que tu disais auparavant » Rapporté par Ahmad, Al-Bukhari, et Abu Dawud.
Le hadith du Muhammad Ibn Hatib (radia Allahou 3anho) : Abu Balj Yahya Ibn Abi Salim rapporte qu’il a dit à Muhammad Ibn Hatib : « Je me suis marié avec deux femmes sans qu’on n’ait jamais joué du tambourin lors des noces. Il m’a répondu : « Quelle vilaine entreprise ! Le messager d’Allah saws a dit : « Certes, le son est ce qui sépare le licite de l’illicite » ». Il entend par le son, jouer du tambourin » Rapporté par Ahmad, et Al-Tirmidhi.
Quelques règles à observer concernant le chant des femmes
Le chant entre femmes reste soumis à plusieurs conditions et entre autres :
Ne pas chanter en présence d’hommes
Ne pas accompagner les chants de musique (le tambourin étant le seul instrument permis)
Les chants ne doivent pas comporter de description de femmes, d’obscénités, ou d’éloges de choses illicites.
Ainsi, un mariage religieux à tout intérêt à être festif, heureux, joyeux. Car c’est ainsi que le célébraient nos pieux prédécesseurs et notre bien-aimé Prophète saws. De plus, cet évènement n’est pas des moindres dans l’Islam. Rappelons-nous que le mariage est un changement considérable dans la vie du musulman. Une des plus grandes adorations du croyant. Alors demandons-nous : qui doit être le premier invité à cette fête à Allah le très Haut, bien entendu. Et Allah sait mieux.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter l’ouvrage « Les règles du mariage » écrit par Amr Abd Al-Mun’im Salm et notamment les pages : 61, 62, 63, 119, 126 et 127.
Nombreuses sont celles qui, à l’approche du mariage, ont une crainte immense : la nuit de noces. Événement marquant dans la vie des jeunes femmes, cette nuit est très importante. Bien que l’on entende d’étranges traditions à ce sujet, il faut savoir discerner le vrai du faux. Et comprendre que dans l’Islam, c’est un moment intime et précieux. à la lumière de l’ouvrage du cheikh Amr Abd Al-Mun3im Salim « Les règles du mariage », nous tenterons de dissiper craintes et angoisses. Voici quelques sunnas de la nuit de noces qui, nous espérons, permettront de l’appréhender avec plus de sérénité.
La sunna lors de cette nuit est à compléter, parfaite et éminemment belle à comme le dit le cheikh Amr Abd Al-Mun3im Salim.
Saluer la mariée
En effet, il est recommandé à l’homme de saluer son épouse lorsqu’il entre dans la chambre nuptiale. Et ce, en disant : « Al-Salam 3aleykum ». On le constate dans le hadith d’Um Salama (radia Allahou 3anha), lorsque le Prophète saws l’épousa, il lui a adressé le salut au moment où il est entré dans la chambre nuptiale, rapporté par Abd Al-Shaykh Ibn Hayyan. Le cheikh explique que c’est une des meilleures façons d’apaiser l’épouse, et de diminuer son angoisse. Car elle s’apprête à découvrir quelque chose qu’elle ne connaît pas.
Offrir à boire à la mariée
Une fois le salut passé, il est recommandé que le mari offre à son épouse une boisson sucrée (jus, lait, ou quoi que ce soit d’autre). Elle se sentira plus à l’aise, et pourra profiter d’un moment agréable avec son mari.
A ce propos, Asma Bint Yazid (radia Allahou 3anha) a dit : « Je parais Aïsha (radia Allahou 3anha) pour le messager d’Allah saws. Puis je suis partie inviter le Prophète saws pour la cérémonie du levé du voile de la mariée [jilwa]. Il est venu et s’est assis à côté d’elle. On lui a offert un gobelet rempli de lait dont il a bu. Puis le Prophète saws lui a présenté le gobelet. Elle a baissé la tête par timidité. Asma a repris : « Je l’ai réprimandé et je lui ai dit : « Prends de la main du Prophète saws » Elle a pris le gobelet et en but un peu » Rapporté par Ahmad.
Prier deux rak3a avec la mariée
Après leur collation, les époux prient ensemble deux unités de prière. Cela leur permettra notamment, d’apaiser leur cœur, et d’avoir la concorde dans leur relation charnelle in sha Allah. Abu Wa’il a dit : « Un homme de Bujayla est venu voir Abdallah Ibn Mas3ud et lui a dit : « J’ai épousé une jeune vierge et je crains qu’elle me répugne ». Abdallah lui a répondu : »La concorde vient d’Allah swt, et la haine vient du diable qui engendre la répulsion vis-à-vis de ce qu’Allah lui a rendu licite. Lors de la nuit de noces, demande-lui de prier deux Rak3a derrière toi » » Rapporté par Abd Al-Razzaq.
Invoquer la bénédiction d’Allah swt sur la mariée
Ensuite, un autre acte d’adoration vient ponctuer le processus. L’époux pose sa main sur le front de son épouse pour demander à Allah swt la bénédiction. Abdallah Ibn Amr Ibn Al-3as (radia Allahou 3anho) relate : Le Prophète saws a dit : « Lorsque l’un d’entre vous épouse une femme, ou achète une servante, qu’il dise : « Allah ! Je te demande de me donner de son bien et du meilleur de la nature innée dont tu l’as dotée. Et je demande ta protection contre son mal, et contre les vices de la nature innée dont tu l’as dotée ». Dans une variante, il a ajouté : « Puis, qu’il mette sa main sur le front de son épouse et qu’il demande à Allah la bénédiction » Rapporté par Abu Dawud.
Se faire belle pour cette nuit
N’oublions pas, yabanat, qu’il est aussi sunna de s’apprêter pour cette nuit. Il faut que le mari voit son épouse sous une apparence plaisante. Il est de coutume qu’elle se fasse préparer, par une ou plusieurs autres femmes. Les femmes pourront ainsi la conseiller, lui tenir bonne compagnie pour ce moment important.
En racontant le mariage du Prophète saws avec Safiyya Bint Huyay (radia Allahou 3anha), Anas Ibn Malik (radia Allahou 3anho) a dit : « Quand il était en route, Um Sulaym l’a préparé pour lui, puis elle lui a présenté de nuit. Le lendemain matin, le Prophète saws était nouveau marié ». Dans une variante : « Puis, le Prophète l’a confié à Um Salim pour la parer et la préparer pour lui » Rapporté par Al-Bukhari. Al Nawawi nous éclaire avec deux définitions : « la préparer » c’est à dire la parer et l’embellir. Selon la coutume, avec tout ce qui n’est pas prohibé tel que le tatouage, le rajout de cheveux ou autre. Et « la présenter » veut dire : conduire en cérémonie la nouvelle mariée vers la demeure de son mari.
Les messieurs n’en sont pas dispensés non plus : Ibn Abbas (radia Allahou 3anho) a dit, par ailleurs : « Certes, j’aime me faire beau pour ma femme, de la même manière que j’aime qu’elle se fasse belle pour moi » Rapporté par Ibn Muflih.
Ainsi, nous constatons que même le rituel de la nuit de noces a été pensé par le Tout Puissant. Toutefois, cette liste est probablement non exhaustive, et Allah sait mieux. Nous souhaitons que la bénédiction soit au sein des unions de nos lectrices !
Faire don de son mariage ? « Même pas en rêve » est certainement la première pensée qui vient à l’esprit. C’est vrai quoi, le mariage, c’est le rêve d’une vie, avec pleins de détails qui sont pensés depuis des années. Sans évoquer la difficulté de trouver sa moitié !
Le don de mariage, c’est quoi ?
Bien qu’il existe une notion de mariage solidaire en occident, cette pratique consiste en un financement participatif des frais de mariage. A travers notamment des collectes de fond, ou la récupération d’objets. Alors que le don de mariage consiste plutôt à partager, voire donner une partie ou la totalité de son budget, ou de sa dot. Il s’agit d’appliquer l’aumône pour le bien de son couple en devenir, en accomplissant un acte de solidarité.
Des exemples de mariages solidaires
En faisant don de leur mariage, un jeune couple Turc a fait le buzz sur internet. En effet, ces jeunes mariés ont décidé de partager leur repas de mariage avec 4 000 réfugiés Syriens (photo en Une de cet article). Un acte qui est devenu viral tant le geste est inattendu et généreux.
Cet exemple n’est pas isolé. Une jeune mariée Syrienne réfugiée, a décidé, avec l’accord de sa belle-famille de faire un don au profit d’orphelins Syriens réfugiés. Elle a fait don de sa dot de mariage, ainsi que des frais de son mariage. En Arabie Saoudite, un jeune couple marié a également décidé de faire don de la dot de mariage, ainsi que l’argent mis de côté pour les frais de mariage. Le but a été de construire un puits d’eau dans un village de Djibouti, et de couvrir les besoins des plus démunis.
« [19] En vérité, l’être humain est, par nature, versatile : [20] il est pusillanime quand un malheur le touche, [21] et il est plein d’avarice quand il devient riche. [22] excepté les orants [23] qui accomplissent régulièrement leurs prières, [24] qui prélèvent sur leurs biens la part due de la zakat [25] aux mendiants et aux pauvres démunis, [26] qui croient fermement à la vie future [27] et qui redoutent le châtiment de leur Seigneur. [28] car nul, en vérité, n’est à l’abri de ses rigueurs ». Sourate 70 Al-Maarij ; versets 19 à 28
Quoi donner ?
Ces couples de jeunes mariés ont montré qu’il est possible de faire du mariage devant Dieu, qui est déjà un acte béni en soit, un acte solidaire. Comme tout musulman le sait, l’aumône est un acte d’adoration aimé d’Allah swt. Plus particulièrement si l’aumône est faite à partir de choses qui nous tiennent à cœur. Faire don de son mariage consiste en la minimisation des besoins superflus. Et en l’augmentation de la part de hassanates grâce aux dons.
Il est donc possible de réserver une partie de son budget pour une aumône en liquide, ou bien d’offrir le repas de son mariage à des personnes dans le besoin. Ou encore, de distribuer de l’argent à des familles de réfugiés, payer les dettes d’une personne, se rapprocher d’une organisation humanitaire pour faire un don ? Les possibilités sont multiples.
Le but est d’une part, avoir un mariage en accord avec la sunna. C’est-à-dire se concentrer sur les besoins nécessaires et obligatoires du mariage. D’autre part, le but est de chercher la protection et la bénédiction dans le mariage. Sans compter qu’il est possible de faire une aumône dont les fruits durent dans le temps. Un don qui offre des hassantes jaria (des hassantes en continu).
Un bon moyen de faire durer l’amour dans son couple
En faisant cet effort de restreindre ses désirs, pour partager avec d’autres, les mariés purifient leur couple dès le départ. Ils s’offrent un souvenir qui rappelle Dieu. Un très bon moyen donc, d’instaurer une relation saine entre les époux qui se sont unis sur la base de vrais principes.
Faire une aumône peut être difficile pour l’être humain. Plus particulièrement s’il laisse divaguer son esprit à des choses éphémères. L’aumône dans ce contexte est puissante, car elle agit à contre-courant des habitudes consistant à avoir un mariage-spectacle. Aussi, étant un acte adoration aimé d’Allah swt, ce don apportera beaucoup de baraka dans le couple. Quand est-il d’une aumône qui offre des hassantes jaria ?
Toutefois, les actes ne valant que par leurs intentions. Gare donc à agir par ostentation. Une action discrète, si ce n’est cachée, est préférable aux yeux de Dieu. Car aucun agréement n’est recherché auprès des hommes.
« [16] Craignez donc Dieu autant que vous le pouvez ! Ecoutez, obéissez, faites l’aumône, dans votre propre intérêt, car ce sont ceux qui se prémunissent contre leur propre avarice qui seront les bienheureux. [17] Si vous faites à Dieu un prêt généreux, il vous le rendra au décuple et vous accordera son pardon, car Dieu est plein de reconnaissance et de mansuétude » Sourate 64 At-Taghabun (la déconvenue) ; versets 16 et 17
Le mariage est certes le choix d’une vie, mais c’est surtout un choix pour la vie. Autant faire en sorte que le chemin à parcourir soit un chemin tourné vers Dieu. Pavé de sincérité et d’amour. Plutôt que l’inverse. Libre à chacune de décider ce qui est le plus important ?
Malgré nos nombreuses occupations de la journée, je me suis rappelée la promesse qu’on s’est faite le jour de notre mariage : marquer chaque anniversaire par quelques lignes sur ce carnet… Cette année, j’ai tenu à être la première à le faire…
Si ce n’est pas les cris de Arij dans la chambre à côté et les jouets de Tamim qui traînent par terre dans le salon, j’aurai difficilement cru que ça fait six ans qu’on est marié… Le temps passe tellement vite près de ceux qui nous sont chers…
Je me rappelle encore le jour où nos regards s’étaient croisés, à la bibliothèque de l’université, pour la première fois. Tu préparais ta thèse et j’étais une étudiante en deuxième année… Je suis toujours autant perturbée quand nos regards se croisent longtemps. Les années n’ont pas eu d’effet sur ça…
On me disait que l’amour ne dure pas plus de deux ans, que l’on s’habitue à l’autre et que la routine prend place. Ils peuvent croire en leur théorie, nous, on a fait l’exception… Une belle exception. Je sais qu’il y aura encore des gens qui diront qu’on est encore au début, et que ça ne dure jamais… Moi, je continue d’y croire et je continue de t’aimer…
Je me rappelle que durant notre première année ensemble, j’appréciais énormément tes cadeaux, les sorties ensemble, et tes mots doux. J’ai appris au fil des années à apprécier les petites attentions de ta part. Ta présence à mes côtés de mes accouchements. Les jours de congé que tu prenais régulièrement pour t’occuper des enfants et me permettre d’avoir du temps pour moi. Le geste jaloux et bienveillant de cacher les mèches qui dépassent de mon hijab. Et mon gâteau préféré que tu n’oublies jamais de rapporter en passant près de la boulangerie …
Je me rappelle quand on était fiancé, je t’avais dit que je n’ai pas de frère, que je suis fille unique, et que mon papa est mon héros. Ce jour-là, tu m’as promis que tu feras de ton mieux pour être mon mari, mon frère et l’ami à qui je me confierai. Merci d’avoir tenu ta promesse. Merci de faire partie des grâces qu’Allah swt m’a accordé dans cette vie. D’être aussi patient lorsque je m’énerve. Et merci pour les petits-déjeuners que tu nous prépares durant les week-ends (J’aime autant tes crêpes au chocolat que la grasse matinée que je me permets de faire ce jour-là… Ne songe même pas à me déléguer les petits-déjeuners du dimanche, je te préviens ! )
J’ai essayé de faire vite avant que les enfants ne mettent le feu à la maison ! Mais tu sais très bien que ces quelques lignes ne représentent que peu de ce que j’éprouve à ton égard. Qu’Allah swt te protège et te préserve de tout mal… J’attends avec impatience de lire ce que tu m’écriras à ton tour (Et j’attends mon cadeau aussi ! Le tien est dans le tiroir de la commode comme d’habitude)
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