En France, nombreux sont ceux qui en ont assez des débats sans fin sur le voile. A croire que c’est la chose la plus importante en politique française. Bien plus importante que la pauvreté, les inégalités sociales, les violences policières Bref, Le Gorafi a écrit le meilleur article au sujet du voile. Un article qui normalement devrait mettre tout le monde d’accord. Nous vous le partageons, copié-collé à l’identique !
Le voile par Le Gorafi
« Le voile le voile le voile le voile le voile le voile
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Et vous ? Vous en pensez quoi ?
Chez YaBanat Magazine, nous pensons que c’est un super article. Le Gorafi a très bien résumé l’absurdité du « débat » français. Un article qui devait mettre beaucoup de monde d’accord. En tout cas, nous l’espérons !
A la recherche d’une application pour les horaires de prières, et l’orientation de la qibla ? Mais également à la recherche d’une application pour apprendre les bases de la pratique religieuse, et élargir vos connaissances ? L’application Bilal Muezzin est la réponse à vos questions.
Bilal Muezzin, une application créée par des français musulmans
Bilal Muezzin, c’est une application créée par une équipe composée de profils différents : hommes et femmes, convertis ou non, et plusieurs domaines d’expertise. Le but était et est d’être utile à la oumma en donnant accès facilement au savoir. Comme l’un des créateurs l’a déclaré : « Qui mieux qu’un musulman peut aider un autre musulman ? Voilà pourquoi nous avons décidé de faire l’application Bilal muezzin ».
Contrairement aux autres applications dans ce domaine (horaire, prière, coran, qibla, savoir, histoire, islam, prophète…), Bilal Muezzin est une application de nationalité française. Ce qui a du bon notamment sur l’aspect lié à la traduction. En effet, très souvent pour les non-arabophones et/ou les non-anglophones, les autres applications peuvent s’avérer un peu difficiles à prendre en main. Alors que de son côté, celle-ci est non seulement en français, mais propose également des points de connaissances fondamentaux en français également. Ce qui en fait une application très complète pour un public francophone.
L’application Bilal Muezzin, disponible sur Android et IOS, a vu le jour au cours du ramadan 2018. Ceci pour répondre aux besoins exprimés par la oumma, notamment en termes de savoir. Mais aussi pour proposer une application plus agréable à utiliser. En effet, Bilal Muezzin n’affiche pas de publicité.
Les récitateurs du coran et de l’adhan mis à l’honneur
Comme son nom l’indique, Bilal Muezzin met les Muezzins (ceux qui appellent à la prière) à l’honneur. En effet, Bilal (radia Allahou 3anhou) est le compagnon le plus connu lorsque l’on évoque l’appel à la prière, puisqu’il était LE muezzin par excellence. Sans compter qu’il est le premier à avoir effectué l’appel à la prière à la Mecque. Ceci en raison de sa belle voix.
En cela, Bilal Muezzin ne manque pas à sa promesse et propose un large éventail de Muezzins et de récitateurs du coran. Tous peuvent être entendus gratuitement pour en avoir connaissance, toutefois seul un par défaut peut être utilisé gratuitement. ça donne au moins l’avantage de savoir pourquoi on paie si on souhaite avoir un muezzin en particulier.
L’abonnement est de 1.99€ par mois, ou 19.99€ annuel. Un petit luxe qui en vaut la peine puisque l’abonnement permet bien-entendu d’accéder à d’autres fonctionnalités payantes. Notamment : le choix d’autres muezzins et récitateurs du coran en arabe, l’accès au coran hors connexion à lire ou à écouter, et la personnalisation de l’interface de l’application.
Des fonctionnalités très complètes
Nombreux sont les commentaires qui font part de leur satisfaction quant aux fonctionnalités proposées dans Bilal Muezzin. Et pour cause, il y en a : 27. Celles-ci se partagent en réalité en trois catégories :
La prière en pratique : horaires et Qibla
Apprendre l’islam (les bases essentielles) : explication ablutions, explication prière, histoire, les 5 piliers de l’islam, la shahada, le hajj, les noms d’Allah swt, les hadiths, les dhikrs, les dou3as, la spiritualité musulmane, le coran (arabe/Français) et surtout un quizz !
Fonctionnalités bonus : Mecca TV, Medina TV, trouver une mosquée, trouver un restaurant halal
Toutes ces fonctionnalités font de cette application l’outil parfait pour les nouveaux convertis qui veulent accéder à ce savoir facilement. Ou pour les personnes désirant de reconnecter avec leur religion.
Bilal Muezzin a satisfait plus de 50 000 personnes, alors peut-être qu’elle vous satisfera aussi in sha Allah. Plus d’informations sur leur site et leur Facebook.
Enfin un film qui traite de la situation des musulmans en France. Sans tabou, transparent, le film Soumaya se pose à la fois en ami qui nous comprend, et en défenseur de nos droits. Un bijou que l’on a découvert lors de l’avant-première organisée à Paris le 30 août !
« A force de répéter qu’il faut aimer ce pays ou le quitter, j’en viens à prendre moi-même mes distances. Je laisse derrière moi tout ce que j’ai, et je laisse ces quelques pages à celui qui voudra bien comprendre pourquoi j’abandonne mon pays. Je recherche un oasis de paix pour sortir de l’impasse dans laquelle je me trouve » Jérôme, l’un des personnages de Soumaya.
Soumaya, des faits réels dans le contexte de l’état d’urgence
Ce film, c’est l’histoire vraie d’une femme qui s’est fait licenciée du jour au lendemain malgré 14 ans d’exercice dans l’entreprise, et son statut de cadre. Soumaya raconte le combat juridique de cette femme qui a dé se défendre de ce qu’elle n’a pas commis. Dans un contexte d’état d’urgence où tous les regards la considèrent comme coupable. Un film où toutes sortes d’émotions surgissent soit parce que nous avons nous-même était victime d’une injustice semblable à la sienne, ou bien parce que nous nous sentons proches de l’un des personnages.
Le scénario de ce film a été construit avec le soutien et la participation du CCIF qui s’est chargé de cette affaire, et de la femme dont l’anonymat a été gardé. Comme le dit Ubaydah Abu-Usayd, l’un des deux réalisateurs du film, l’autre est Waheed Khan : « L’état d’urgence en France a provoqué quelque chose dans la société Française qu’on peut considérer comme historique. « L’état était en train de définir, aux yeux de tous, un ennemi intérieur. Ce qui a fait exploser le sentiment de soupçon à l’égard de toute personne de confession musulmane, a fortiori si elle est pratiquante. Il fallait faire un film sur cela, mais du point de vue des personnes qui ont vu le regard des gens se transformer autour d’eux ».
Un reflet de la communauté musulmane dans toute sa complexité
Soumaya dépeint le portrait d’une communauté musulmane Française hétérogène, et quelque part un peu perdue. Sans vous spoiler, car il s’agit d’un film qui pousse réellement à la réflexion, cinq grands profils ressortent de ce film. Il y a celui qui veut s’intégrer au point de nier ses racines, mais qui est finalement rappelé à celles-ci. Celle qui fait profil bas et vit dans la peur. Celui qui a trouvé la paix dans la religion et accepte les conditions qui lui sont imposées sans trop discuter. Celui qui rêve d’un monde idéal, paisible, et part à sa recherche. Et puis il y a Soumaya, qui elle est le point de rencontre entre tous ces profils : Française, intègre, musulmane et heureuse, jusqu’au jour où sa bulle de paix explose et la perd.
Cette question de l’identité est l’une des grandes questions posées par ce film. Et nous, où nous situons-nous sur cette échelle ? Quand est-il des personnes qui nous entoure à comment percevons-nous cette question de l’islamophobie au sein d’une communauté où finalement les voix peuvent être discordantes ?
Dans tous ces personnages, on retrouve nos histoires, nos connaissances, nos expériences passées. Un moyen à la fois de porter un regard plus tendre sur ceux-ci, et peut-être même de nous réconcilier avec cette diversité qui est parfois si paradoxale.
Le CCIF en action
De notre côté, de tous les personnages nous avons pensé que c’est l’avocate qui mérite le statut d’héroïne. Nous n’allons pas vous spoiler l’histoire, mais à travers elle nous avons un aperçu du travail effectué par le CCIF au quotidien. Son personnage qui est aussi inspiré de la vraie avocate de cette affaire, Maître Imany, est presque un symbole. Elle qui se bat pour défendre la justice au sens pure, et qui est finalement épuisée de ces combats sans fin où le débat y est stérile.
Son rôle et celui du CCIF plus généralement, est décisif. Une posture très inspirante tant le combat est difficile et fatiguant. Un rôle qui suscitera probablement des vocations dans les filières du droit. Surtout chez les filles ! Ubaydah Abu-Usayd commente à ce sujet : « En côtoyant le CCIF et ses stagiaires, on s’est rendu compte qu’il y avait de plus en plus de femmes musulmanes (qui portent le foulard ou non) qui se dirigent vers les métiers du droit. […] C’est comme si un équilibre était rompu en France et qu’il fallait le redresser. Et que face aux dévoiements de la loi et du principe de laïcité, ces étudiantes étaient en train de s’armer de savoir et de justice. Soraya Hachoumi, qui joue le rôle de Soumaya, était déjà très sensible aux questions de droit. Elle nous a confiés que le fait de se plonger dans son personnage a contribué à sa décision d’entamer des études de droit. C’est ce qu’elle fait aujourd’hui, à côté de son métier de comédienne ».
En tout cas, le rôle de cette avocate nous fait prendre conscience de l’importance du CCIF pour toutes personnes victimes d’islamophobie. Nous avons besoin d’eux pour nous défendre. Et eux, ils ont besoin de nous pour les soutenir.
Soumaya, ou le film censuré à ses débuts
Non seulement l’équipe de tournage de ce film a réalisé un exploit en produisant ce film sans disposer de moyens importants. Mais ce film indépendant a été l’occasion de faire le choix de s’attaquer à un sujet qui dérange. Comme le dit Ubaydah Abu-Usayd : « Nous avons produit un film qui pose des questions qui semblent déranger. Je vous disais qu’on était en train de vivre un moment historique, et pourtant aucun réalisateur n’a entrepris une démarche comme la nôtre. Pourquoi les films qui parlent de ces sujets sont souvent des films qui vont parler de la radicalisation ou du djihadisme, et ces films trouvent facilement des financements, parce qu’ils expriment la menace du religieux. Si on veut donner un autre point de vue sur ces questions, par exemple en les inscrivant dans des phénomènes sociaux, politiques et géostratégiques plus globaux, on a du mal à se faire entendre. Car à ce moment, on interroge la responsabilité de l’état, de ses politiques intérieures et extérieures. Donc, pour réaliser ce type de film, je pense qu’il faut être indépendant ».
En effet, le parti-pris de ce film a valu à Soumaya d’être censuré au Grand Rex alors même que la projection avait été annoncée. Ceci est le résultat de personnes qui se sont manifestées sur les réseaux sociaux pour faire part de leur mécontentement auprès du Grand Rex, l’une des plus grandes salles d’Europe. Ubaydah Abu-Usayd compléte d’ailleurs : « Suite à cela, nous avons eu un courrier lâche d’annulation. Un courrier qui prouve que la sacralité de la liberté d’expression, telle qu’elle a été défendue en particulier après les attentats de Charlie, est à géométrie variable. Ce qui est surprenant, c’est qu’aucun média mainstream n’a relevé cette censure et n’a enquêté pour comprendre comment, aujourd’hui en France, on peut annuler la projection d’une œuvre artistique. Il n’est pas trop tard, et il faudra de toute façon parler de liberté. Car à ce moment-là, il est arrivé au film très exactement ce qui est arrivé à soumaya dans le film : sa mise à l’écart justifiée par une accusation mensongère (personne n’avait vu le film à l’époque) ».
En conclusion, allez voir ce film qui part en tournée dans toute la France (plus d’informations sur les dates et les villes ici). Faites-vous un avis, parlez-en autour de vous, et si vous le pouvez faites en sorte que ce film soit projeté dans votre ville avec le #SoumayaDansMaVille !
Chaque ramadan de nouvelles initiatives voient le jour. Cette année, cette initiative s’appelle #PowerOurStories lancée par Attika Trabelsi.
#PowerOurStories fait honneur à des femmes oubliées
C’est sur facebook que ça se passe ! Avec le hastag #PowerOurStories vous pouvez retrouver chaque soir au environ de 21h un nouveau personnage historique. Les histoires partagées sont celles de figures féminines qui ont marqué l’histoire de par leur personnalité et leur apport. L’occasion de découvrir de nouveaux personnages, ou bien de nouvelles facettes. Ou tout simplement, de se cultiver et trouver une inspiration au féminin.
Il y a les figures musulmanes au sens littéral. C’est à dire que le comportement des femmes présentées est en accord avec les principes islamiques. Comme par exemple la Fatima Zahra, la fille du Prophète Muhammad saws. Ou bien, il y a les figures de confession musulmane, mais dont le comportement n’est pas nécessairement exemplaire des principes islamiques, comme Shajar-al-Durr. Quoi qu’il en soit les deux types de profils et d’histoires sont intéressants à découvrir. Au moins par souci de culture générale afin d’avoir conscience que des femmes musulmanes fortes ont existé. Et qu’elles ont elles aussi participé à l’essor de cette civilisation.
Diplômée d’un master en Géopolitique, cette militante féministe et anti-raciste a baigné dans le monde associatif depuis son adolescence. Mais c’est finalement au cours de ses études que sa vocation féministe s’est révélée. Une vocation qui représente aujourd’hui l’essentiel de son militantisme. Et qui nous fait profiter ce ramadan de #PowerOurStories.
Alors YaBanat, si vous voulez découvrir des femmes fortes de la civilisation islamique, c’est par ici. Et si vous souhaitez en savoir plus sur Attika Trabelsi, c’est par là !
? Voyagez selon vos principes ? ce slogan vous est-il familier ? C’est celui de TravelMuz, une agence de voyage musulmane. YaBanat est parti ? la rencontre de Mehdi Rebhi, l’un des fondateurs de l’agence, pour en savoir plus.
Pourriez-vous nous en dire plus sur le concept de TravelMuz ?
TravelMuz est une agence de voyages d?di?e ? la oumma. Elle propose de voyager selon ses principes religieux. L?offre s?articule essentiellement autour de villas avec piscine sans vis-?-vis, afin de permettre aux femmes voil?es de profiter pleinement de leurs vacances.
Qui est ? l’origine de ce concept ?
??l’origine du concept, nous sommes deux?: Mehdi Rebhi (moi-m?me), 34 ans, mari? 2 enfants, je suis?responsable commercial. Et mon associ? Anas Mathieu Petrini, 32 ans, mari? 2 enfants, qui se charge de l’aspect informatique. Nous g?rons l’agence ? deux.
Quand avez-vous cr?? l’agence de voyage, et comment en avez-vous eu l’id?e??
Nous avons cr?? l?agence il y a 3 ans officiellement en tant que SARL. Lorsque je me suis mari?, je me suis rendu compte qu?il ?tait plus difficile de profiter de mes vacances avec mon ?pouse voil?e. J?ai vu que des solutions existaient et que certaines adresses circulaient dans la oumma. Mais seulement par le bouche ? oreille. L?id?e dans un premier temps a ?t? de recenser ces adresses, puis nous avons dans un second temps fait de la prospection et trouv? d?autres lieux appropri?s.
Je dirais plus que c?est dans une continuit? logique que ceci s?est inscrit. Je me suis ?galement rendu compte que chacun d?entre nous devait ?tre utile ? la oumma et apporter sa pierre ? l??difice, et j?esp?re que je le fais aujourd?hui?
Avant de cr?er votre entreprise, quel a ?t? votre parcours scolaire et professionnel ?
J’ai pass? un bac ES. Ensuite, j’ai ?t? dans une ?cole de commerce, puis j’ai eu plusieurs exp?riences en tant que commercial.
Pourquoi avoir choisi d’entreprendre ? Quel a ?t? le d?clic ?
Comme je le disais, ?tre utile ? la communaut? en premier lieu. Puis, s??manciper pour ?tre autonome et libre pour pouvoir, ? terme, ?migrer et avoir un cadre de vie plus propice pour notre religion et plus agr?able in sha Allah.
Depuis votre lancement, quel a ?t? votre parcours professionnel (partenariats, collaborations) ?
?a serait un peu long ? r?sumer, mais globalement, beaucoup de rencontres et de collaborations gr?ce ? Allah. Nous avons ?t? cit?s par la presse communautaire ? de multiples reprises et approch?s par la presse g?n?raliste. Nous avons rencontr? des gens qui nous sollicitent et viennent enrichir notre offre. Beaucoup de personnes nous ont aussi aid? ? leur ?chelle au d?but, en nous conseillant, en nous ?paulant gr?ce ? leurs comp?tences.
Quelles sont vos valeurs ? travers ce m?tier ? Le message que vous souhaitez diffuser ?
Nos valeurs sont celles v?hicul?es par la religion. TravelMuz, ?a d?passe le cadre du commerce puisque nos fr?res et s?urs nous confient leurs vacances. C?est une responsabilit? importante qu?il nous tient ? c?ur d?assumer. Notre plus grande satisfaction c?est de voir les commentaires dithyrambiques (ndlr, ?logieux, flatteurs) des clients de retour, ainsi que les recommandations et les du3as.
Le message que l?on veut faire passer c?est que l?on peut profiter tout en pratiquant sa religion. Surtout pour certaines femmes qui peuvent voir le voile comme une contrainte.
Comment la oumma a-t-elle accueilli le concept ?
Elle a accueilli le concept ? bras ouverts. Avec beaucoup d?entrain et de du3as ! Sinc?rement c??tait touchant et motivant.
Comment est financ?e votre activit? ?
Par nos ??deniers?? personnels.
Comment envisagez-vous le d?veloppement de TravelMuz ?
Nous avons envie de nous ?largir sur l?Europe ? terme. Et nous souhaitons r?pondre ? un besoin fort.
Autre chose que vous souhaitez partager ?
Envie de dire ? tout un chacun qu?il faut penser ? construire des choses. Forc?ment, ?a implique des sacrifices de temps et d?argent que l?entourage doit pouvoir comprendre. Mais au final, un projet comme le n?tre, devient le projet d?une vie. Entreprendre, c?est aussi se donner les moyens d??tre plus libre, et donc plus apte ? vivre sa religion pleinement.
Alors maintenant, plus d’excuses pour ne pas partir en vacances. S’amuser et se d?tendre de fa?on licite, c’est possible !
La France a découvert Moussa alors qu’il a injustement incarcéré au Bangladesh au cours d’une mission humanitaire. Malgré l’indignation et le soutien, personne n’a vu venir le bien qui se trouvait dans cette épreuve : Bani Street.
Rapide rappel des faits
Le 22 décembre 2015, responsable de la région Asie chez Baraka City, Moussa est arrêté au Bangladesh. Il était parti pour visiter des camps de réfugiés Rohingyas. La raison de son arrestation est que son nom de converti n’est pas celui qui figurait sur les papiers officiels : Puemo Maxime Tchantchuing. Bien qu’en réalité, comme il le dit dans une interview réalisée par StreetPress, c’est son implication pour la cause des Rohingyas qui a déclenché cette situation. Donc basée sur des accusations injustes et infondées.
Pour rappel, les Rohingyas sont une communauté musulmane Birmane, qui est la population la plus persécutée au monde. La haine à leur égard est telle qu’ils ne leur reconnaissent aucun droit de sol. Cette population est considérée comme illégale, par conséquent elle est massacrée.
C’est ainsi que sa tourmente a commencé. Il est finalement relâché après 70 jours d’emprisonnement. Notamment grâce à une mobilisation très importante de la part de Baraka City, et de ses soutiens. Toutefois, coup de théâtre à sa libération. Moussa n’a pas le droit de sortir du territoire. Il s’est donc retrouvé en liberté conditionnelle le 1er mars, en attente d’une audience qui n’a cessé d’être annulée et reportée.
Mise à jour : Il a annoncé le 24 juillet 2016 sur sa page facebook qu’il était enfin libre.
Moussa et les « Bani street » (enfants de la rue)
C’est ainsi que dans l’attente de sa libération, il utilise le temps dont il dispose pour faire le bien. Ce qui a commencé par une épreuve est devenu un bienfait. En effet, depuis sa libération conditionnelle, Moussa est parti à la rencontre de son nouvel environnement de vie. Et il y a des découverts de petits êtres qui ont besoin de soutien.
En sillonnant les rues, il a rencontré des enfants dans la rue qui se sont avérés être des Rohingyas. Au départ, il les aidait en leur donnant de quoi se nourrir. Puis petit à petit, avec une association locale, il a commencé à travailler sur un projet pour leur apporter une éducation et un hébergement.
« Dans son quartier, il s’occupe d’enfants des rues, qui ont dix ou douze ans maximum. Il essaie de monter un projet pour leur trouver un hébergement. C’est comme ça qu’il s’occupe actuellement », explique son frère, qui a passé un mois à ses côtés. (source : jeuneafrique.com)
Ce projet qui a germé petit à petit, a finalement pris vie sous le nom de Bani Street. Un nom qui n’est pas anodin puisqu’il signifie « enfant (au sens de progéniture) de la rue ». Le lancement officiel s’est fait vendredi 24 juin 2016. Moussa a présenté en direct via skype le projet, les enfants qu’il a rencontrés, ainsi que leur histoire.
Découvrez la vidéo de lancement du projet Bani Street où son parcours, et son projet sont présentés. Une vidéo qui fait d’ailleurs un clin d’oeil à un film magnifique de part la musique choisie. Ce film c’est « Slumdog Millionaire » qui traite la situation d’enfants de la rue en Inde :
Un parcours qui montre que les plans d’Allah swt sont parfois difficiles à comprendre pour nous. Alors que Lui nous a déjà planifié une suite à faire fondre de bonheur. Comme le Prophète saws a dit : « Chacun est dirigé vers sa destinée » hadith rapporté par Muslim.
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