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Iqbal, le miracle venu de Palestine

Par Ayah

Le 20 janvier 2014

Rubrique Découverte

C’est souvent dans les plus grands chaos que naissent les plus beaux miracles. Iqbal, jeune femme Palestinienne est la preuve de cette théorie tant son parcours est impressionnant.

Un parcours scolaire exemplaire

Iqbal est une réfugiée Palestienne qui a grandi au Liban, à Bar Elias. Un petit village dans la vallée de Bekaa. Son parcours scolaire, elle en parle mieux que personne : « J’ai terminé la maternelle en un an, l’école primaire en trois ans, le collège en deux ans, et mes études secondaires en deux ans ». Elle a également appris à conduire à 13 ans. À 14 ans, elle entre dans le livre des records « GUINNESS » pour être l’étudiante en médecine la plus jeune du monde. C’est donc très naturellement qu’elle a attiré l’attention du ministère de l’éducation libanais qui lui a obtenu une bourse pour étudier la médecine. Dans la foulée, elle a capté l’attention de Sheikha Mozah Bint Nasser al-Missned, présidente de la fondation du Qatar pour l’éducation, la science, et le développement, qui lui a proposé de la parrainer.

La jeune étudiante consciente de cette chance unique a mené une carrière scientifique avec sérieux et assiduité. Elle a d’ailleurs dit à ce sujet : « Lorsque l’occasion s’est présentée, je n’ai pas hésité à faire le choix d’étudier à la faculté de médecine Weill Cornell, au Qatar. L’une des meilleures universités du monde ». Une université, dans laquelle elle s’est très bien adaptée. Le Dr Imad Makki, un de ses professeurs à la succursale de Cornell au Qatar dit à ce sujet : « Depuis le premier jour, Iqbal s’est imposée comme une étudiante très mature et professionnelle malgré son âge et son expérience ». Iqbal a pour objectif de retourner chez elle pour poursuivre une carrière en tant que médecin : « Je veux revenir au Moyen-Orient, entre le Qatar et le Liban ».

Une prise de conscience

Selon « The National », elle a fait des visites dans les camps de réfugiés palestiniens, où elle a été frappée dès son jeune âge par la pauvreté dont elle a été témoin. Bien que l’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency) fournisse des équipements pour les soins médicaux de base, ils ne peuvent pas prendre en charge les cas médicaux les plus avancés. Ce qui signifie, d’après l’organisation, que les réfugiés sont souvent « confrontés à un choix : renoncer à des traitements médicaux essentiels, ou s’endetter lourdement ».

Du village de Bekaa, aux États-Unis où elle se trouve aujourd’hui pour se spécialiser en pédiatrie, c’est un message d’espoir qu’Iqbal envoie en déclarant au passage : « je reviendrai en Palestine armée de science et non de munitions ».