Première personne à se convertir à l’islam, Khadija (radia Allahou 3anha) est un exemple pour les hommes et pour les femmes. Cette femme d’une grande noblesse, est une source d’inspiration pour les musulmans.
« Allah ne m’a jamais donné meilleur qu’elle. Elle a cru en moi quand tout le monde m’a renié. Elle m’a aidé quand tout le monde m’a privé. Allah m’a donné des enfants d’elle et d’aucunes autres »
Les origines de Khadija (radia Allahou 3anha)
Son père était Khoayled ben Assad de la plus haute lignée de Quoraysh. Quoraysh qui était la plus tribu arabe la plus importante de l’époque. Khadija (radia Allahou 3anha) était appelée « Attahira » (la pure) par la société dans laquelle elle a vécu. Ceci en raison de son comportement et de sa noblesse. Elle était la femme la plus importante de Quoraysh, et la chef des femmes de cette tribu. Après s’être mariée avec le Prophète saws, elle était appelée « Oum el Mouminin » la mère des croyants.
Son mariage avec le Prophète Muhammad saws
Elle a été veuve à deux reprises, et elle a eu cinq enfants de ces deux premiers mariages. Khadija (radia Allahou 3anha) était une femme d’affaires. Dans le cadre de son activité d’import/export, elle a eu besoin d’un homme pour diriger son commerce en Syrie. Quand elle a entendu parler des grandes qualités de Muhammad saws, elle lui a proposé ce poste qu’il a accepté. La rentabilité s’est trouvée être doublée sous sa direction. Mayssara, l’employé de Khadija (radia Allahou 3anha), qui accompagnait Muhammad saws durant ses déplacements, a attesté de ces grandes qualités, de sa grande habilité à diriger un commerce.
Khadija (radia Allahou 3anha) admirait le Prophète saws. Et malgré qu’elle était veuve et plus âgée que lui de 15 ans, elle a voulu l’épouser. Elle lui a donc envoyé une demande de mariage par le biais d’une de ses amies. Après avoir donné son accord, le Prophète saws en a parlé à son oncle Abu Taleb. Ainsi, lui-même ainsi que les autres oncles de Muhammad saws sont allés demander la main de Khadija (radia Allahou 3anha) pour Muhammad saws.
Il saws avait 25 ans et elle (radia Allahou 3anha) en avait 40 ans. Le jour de leur mariage, elle a déclaré publiquement qu’elle mettait toute sa fortune au service de Muhammad saws. Ils ont vécu très heureux ensemble. De ce mariage, naîtront 4 filles et 2 garçons.
L’amour de Khadija (radia Allahou 3anha) pour son mari
Quand le Prophète saws a déclaré sa mission et que le peuple de Qoraysh a commencé à s’attaquer à lui et à ceux qui ont cru en lui et l’ont suivi, Khadija (radia Allahou 3anha) malgré son statut à Qoraysh, a aussi suivi son mari. Elle l’aidait, le soutenait moralement, physiquement et financièrement.
Quand Qoraysh a déclaré une guerre civile contre Muhammad saws et ses compagnons, tout le monde s’est retrouvé enfermé dans le quartier où vivait Abu Taleb, l’oncle de Muhammad saws. Khadija (radia Allahou 3anha) est restée avec son mari préférant la dureté de la vie et supportant toutes sortes de souffrances : la faim, la soif, la fatigue… Pendant trois ans, pour plaire à Allah swt et son mari saws.
Malheureusement, c’est après cette famine qui a éprouvé les musulmans et le Prophète saws, que Khadija (radia Allahou 3anha) est décédée. Le Prophète saws a appelé cette année, l’année du chagrin. La même année, il avait perdu son oncle Abu Taleb. Ses deux plus grands soutiens étaient partis le laissant sans protection, ou presque.
L’amour du Prophète saws pour son épouse
Le Prophète saws l’aimait beaucoup et ne s’est marié avec aucune autre femme durant sa vie à ses côtés. Et ce, alors même qu’il était coutume de le faire de la société Qorayshite. Après sa mort, il n’a jamais oublié le bonheur de sa vie auprès d’elle.
Des années plus tard, Aïsha (radia Allahou 3anha) jalouse de l’amour que le Prophète saws portait à Khadija (radia Allahou 3anha) lui a dit : « Ce n’est qu’une vieille femme et tu continues de te souvenir d’elle ! Allah t’a donné mieux qu’elle ! ». Il lui a répondu : « Non, Allah ne m’a jamais donné meilleur qu’elle. Elle a cru en moi quand tout le monde m’a renié. Elle m’a aidé quand tout le monde m’a privé. Allah m’a donné des enfants d’elle et d’aucunes autres ». Devant cette réponse, Aïsha (radia Allahou 3anha) a répondu : « Je ne dirai jamais plus une mauvaise chose à son propos ».
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